| La cellule
La traductionC'est la phase de décodage d'un ARNm et la fabrication du polypeptide correspondant à ce code. Elle fait intervenir les ribosomes et une autre molécule d'ARN. Le codeLa séquence de nucléotides de l'ARNm représente un code qui doit être traduit pour former une protéine. C'est à ce niveau qu'interviennent les ribosomes. Ces complexes moléculaires permettent la fixation d'un second type d'ARN, l'ARN de transfert (ARNt), sur l'ARNm par appariement. Chaque ARNt ne peut s'apparier qu'à 3 nucléotides à la fois et dont la séquence lui est spécifique. Cette séquence de 3 nucléotides a été appelée codon. La séquence des 3 nucléotides complémentaires de l'ARNt a reçu le nom d'anticodon. Les 4 nucléotides de l'ARN (A, U, C et G)
permettent de former 64 codons différents. Il
existerait donc 64 ARNt différents (selon leur
anticodon). Ce n'est pas le cas, ils ne sont que 45 !
Certains codons ne possèdent pas d'ARNt leur
étant spécifique. Ce sont les codons stop. Glutamine s'écrit aussi Gln Asparagine s'écrit aussi Asn On peut voir que certains codons (UAA, UGA et UAG) ne codent pas pour un acide aminé mais jouent le rôle de balise terminale en signalant la fin de la traduction. Le codon AUG (ou plus rarement GUG) a le rôle contraire en initiant la traduction. Par ce système, selon la séquence de
nucléotide, il est possible de fabriquer une
infinité de protéines. Par exemple prenons une
séquence d'ARNm comme AUGUGGGAUUCGCUAUGA. Il y a 18
nucléotides, ce qui fait une succession de 6 codons.
Le peptide formé par cette séquence sera :
Met-Try-Val-Ser-Ile. Le dernier codon étant un codon
STOP, il ne permet pas le rajout d'un acide aminé. La
methionine après cette synthèse va
généralement être enlevée du
peptide. Ce code est quasiment universel. Seuls quelques ciliés, dont les paramécies, ainsi que les mitochondries et les chloroplastes, utilisent un code légèrement différent.
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