magmatiques métamorphiques sédimentaires témoins du passé

Les roches, témoins du passé   La Fossilisation Datation des roches La datation relative La datation absolue La radiochronologie Les anomalies magnétiques Autres méthodes Reconstitution de paléoenvironnements Les crises biologiques   La datation absolue La chronologie absolue va s'appuyer sur des techniques complexes pour pouvoir dater précisement un objet. On peut distinguer la radiochronologie, qui va faire intervenir des isotopes, de la chronologie magnétique et d'autres phénomènes qui sont régulièrement répétés. Radiochronologie On va se servir d'isotopes radiogéniques. Ces éléments sont issus de la dégradation d'éléments radioactifs. En connaissant le temps de dégradation de l'élément père, on peut, en ayant la quantité d'élements fils, dater le début de cette dégradation. Toutefois il faut savoir si les éléments sont dans un milieu clos, où les échanges avec l'extérieur sont très faibles voire nuls, ou dans un milieu ouvert. Dans ce cas il n'est pas possible de dater. En fait on va mesurer l'âge de fermeture du milieu. Par exemple pour un granite, c'est la température à partir de laquelle les échanges avec l'extérieur ne sont plus possibles (quand il s'est refroidi suffisamment). Il existe plusieurs méthodes de datation isotopique, chacune couvrant une certaine période :   la datation au Carbone 14. Sa demi-vie est d'environ 5500 ans. La teneur du 14C est constante dans l'atmosphère, un animal va donc fixer une teneur identique dans sa coquille ou son test. Cet isotope se désintégre naturellement en azote. Le rapport entre l'isotope l'atome stable (12C) reste constant lui aussi tant que les échanges sont possibles. Mais à la mort de l'animal, les échanges avec le milieu extérieur s'arrètent, la désintégration du 14C en 12C n'est alors plus compensé par les apports extérieurs et peut donc être étudié, le système s'est fermé. Cette méthode n'est fiable que si la formation de 14C est constante. C'est pourquoi il est difficile de l'utiliser pour des terrains anciens. De plus les teneurs en 14C deviennent difficilement détectables au-delà de 50 000 ans. La datation au potassium-argon (K/Ar). Le potassium radioactif se désintégre en argon 40. Cet atome n'est pas présent lors de la formation des minéraux, il n'apparait que par la désintégration du potassium après cristallisation (fermeture du système). La datation Rubidium-Strontium : le 87Sr forme du 87Rb et du 87Sr (la demie-vie est de 50.109ans). Pour pouvoir faire la différence il faut mesurer le 86Sr qui n'est pas radioactif en sachant que le rapport 87Sr/86Sr est constant.   Pour en Savoir plus Géologie de la planète Terre - Du minéral à la montagne, en passant par l'histoire géologique de notre planète, et plus particulièrement des Appalaches. Cours de Géologie - Cristallochimie, magmatisme, métamorphisme et tectonique sont au programme !