




| | Sédimentation et roches
sédimentaires Si elles ne représentent que quelques pourcents
des roches totales, ce sont sur ces roches que nous marchons
! Les roches sédimentaires constituent en effet la
couche la plus superficielles de la Terre. Elles proviennent
du démantélement d'anciennes roches par
érosion et sédimentation. On ne peut dissocier l'érosion des autres
phénomènes géologiques. En effet au fur
et à mesure de leur apparition en surface, les roches
endogènes sont soumises aux conditions climatiques.
Ces dernières sont responsables de leur
altération. Les phénomènes
d'érosions peuvent ainsi aplanir totalement une
chaîne de montagne en quelques millions
d'années. De la roche au sédimentLes roches les plus altérables sont celles qui
contiennent des minéraux altérables. Ce
peut-être des minéraux facilement solubles ou
instables à la surface du globe. En effet les
minéraux les plus stables sont ceux qui se forment
dans des conditions de faibles température et
pression voisines des conditions de la surface. Ceux
formés en profondeur seront donc moins stables. Les Phénomènes d'altérationsLe climat et les êtres vivants vont agir
physiquement et chimiquement sur les roches superficielles.
Différents processus vont les dégrader, les
transporter et former des sédiments
détritiques. La désagrégation physiqueLes roches présentent des discontinuités
qui permettent la formation d'accidents sous l'effet de
différents facteurs. Les différents accidentsRares sont les roches formant un bloc parfaitement uni.
De nombreuses discontinuités parsèment
généralement les roches. Ce sont : - des diaclases, cassures dues à des
déformations profondes,
- des failles, cassures accompagnées d'un
déplacement,
- des joints, discontinuitées entre deux strates
dues à des variations lors la formation d'une
roche sédimentaire.
- porosité, les minéraux ou particules ne
forment pas un bloc homogène mais laissent des
pores entre eux.
L'altération va agir principalement au niveau de
ces surfaces de discontinuité. On peut distinguer
: - Les variations de températures : elles
entraînent des phénomènes de
dilatation-contraction importants des minéraux
(Thermoclastie).
- Le rôle du gel à travers les fissures ou
les pores (Cryoclastie) n'est pas à
négliger non plus.
- La circulation d'eau dans les fissures et les pores :
- l'évaporation déstabilise la
structure des roches poreuses en diminuant la pression
à l'intérieur de la roche.
- après évaporation, la
recristallisation de minéraux dissous,
transportés par l'eau, fait pression sur les
parois des fissures (haloclastie).
Ces phénomènes vont aboutir à la
fragmentation du bloc rocheux. La gravité va
entraîner de nouveaux accidents : - les éboulis : les blocs tombent un à un
ou en petits nombre, et se classent selon la taille et le
poids des blocs,
- les éboulements : écroulements de pans
de falaise. Il n'y a pas de vrai classement des
roches,
- les glissements : une roche profonde change de
comportement et devient instable, elle entraine les
couches sus-jacentes. C'est le cas avec l'argile, qui
sèche est solide mais mouillée est
plastique. C'est le cas aussi avec le gypse qui est
dissous par l'eau.
- les disjonctions : les blocs se fragmentent mais
reste sur place. Citons le cas particulier des prismes
basaltiques (comme la chaussée des géants
en Islande) formés lors du refroidissement de la
lave.
On retrouve au niveau du talus continental (zone de
transition entre la croûte continentale et
océanique) la plupart de ces accidents
(écroulements = Rock-fall, glissement = sliding,
glissements et déformations = slumping). D'autres,
comme les courants en masse (= mass-flow) et les turbidites,
sont propres au talus. Pour en Savoir plus Géologie
de la planète Terre - Du minéral
à la montagne, en passant par l'histoire
géologique de notre planète, et plus
particulièrement des Appalaches.Cours
de Géologie - Cristallochimie, magmatisme,
métamorphisme et tectonique sont au programme
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