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Les poumons

Adapté au milieu aérien exclusivement , ce système est constitué par un ou plusieurs sacs internes qui reçoivent l'air extérieur. Les poumons s'ouvrent toujours au niveau de l'œsophage. Au cours de l'évolution, l'épithélium s'est progressivement divisé puis a formé des alvéoles, sortes de petits sacs à paroi très fine (une à deux couches cellulaires) et richement vascularisée. On y trouve deux types cellulaires : les pneumocytes I qui assurent les échanges respiratoires et les pneumocytes II qui sécrètent le surfactant, un mucus à propriété mouillante permettant de maintenir un film humide à la surface des alvéoles.
Les alvéoles permettent d'augmenter considérablement les surfaces d'échanges entre le sang et le milieu aérien (les poumons humains correspondent ainsi à une surface de 85 m2, soit un court de tennis !). Le maintien des alvéoles nécessite la présence d'air résiduel qui n'intervient pas directement dans la respiration.

Les poumons des mammifères sont enfermés dans deux enveloppes, les plèvres. La plèvre la plus interne est collée aux poumons. La plus externe est collée aux muscles intercostaux et au diaphragme. Un film liquide les sépare. Ce dispositif permet aux poumons d'être indépendants de la cage thoracique, tout en y étant solidaire ! Ils peuvent en effet glisser mais pas se "décoller" . Si vous ne comprenez rien, tentez l'expérience suivante : prenez deux feuilles de plastiques, mouillez en une et placez, par-dessus, la seconde en évitant la formation de bulles. Essayez maintenant de les séparer. Vous ne pouvez pas (facilement), il faut les faire glisser.

Chez les oiseaux les poumons présentent une structure totalement différente. Il ne sont pas élastiques mais rigides. Les poumons correspondent en fait à une forte ramification des bronches en parabronches qui se rejoignent ensuite et forment des sacs aériens (en position antérieure et postérieure par rapport aux circuits des parabronches). Par contraction, ces sacs permettent de créer un mouvement d'air qui suit un circuit. Cela permet d'éviter la présence de volume d'air mort ou résiduel inutile comme pour le système alvéolaire.
Les parabronches sont en relation avec les os dont l'intérieur est poreux (les capillaires aériens) et richement vascularisé. C'est à ce niveau qu'on lieu les échanges.

En plus de ces systèmes, existent aussi la respiration par simple diffusion d'oxygène (animaux aquatiques), par respiration cutanée (au travers de la paroi qui est riche en vaisseaux sanguins) comme chez les amphibiens. Même si ceux-ci possèdent également des poumons rudimentaires. Rappel : les sacs pulmonaires des scorpions et des arachnides, comme leur nom ne l'indique pas, sont en fait des branchies !

 

Pour en Savoir plus

Physiologie Animale : Un vrai ouvrage scientifique en ligne ! Non terminé actuellement.

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