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Les relations interspécifiques

 



Les relations interspécifiques

 

Bien qu'elles concernent principalement les relations animales, certains types de relations sont possibles chez les végétaux. Si le classement des relations en différents types simplifie la compréhension des interactions entre êtres vivants il faut retenir que ces relations peuvent évoluer au cours du temps et peuvent également être associées à d'autres comportements.

Les relations pacifiques

neutralisme et commensalisme

protocoopération et mutualisme

Les relations conflictuelles

Les relations pacifiques

Toute relation n'est pas conflictuelle (heureusement !). Cela peut aller de la simple ignorance jusqu'à une relation plus passionnée où il devient difficile de se séparer !

Le neutralisme

Les espèces en présence s'ignorent superbement ! C'est généralement le cas quand l'habitat, la nourriture, l'espace occupé ou la période d'occupation sont différents, il n'y a donc pas de conflits d'intérêts ! Donc deux espèces neutres entre elles ont un biotope différent ou une zone du biotope bien différenciée.

On peut observer ce type de relation dans une forêt où les passereaux sont très nombreux mais où il est rare d'observer des différents. Chaque oiseau occupe une strate spécifique, dans les buissons, dans les arbustes, au sol... Si la strate occupée est la même, la nourriture sera différente (vers, graines...).

Le commensalisme

Dans ce cas seule une espèce tire un bénéfice de l'association, l'autre n'en est pas accomodée. C'est par exemple le cas des transports "gratuits" comme les ongulés pour les hérons garde-boeufs. Cela ne gène pas le bovin tandis que l'oiseau peut apercevoir des proies s'échappant à l'approche du mammifère. On peut considérer aussi le cas des insectes ou d'autres animaux transportant le pollen, ou des graines au profit de végétaux. Ce type de relation (transport) est appelée phorésie ou épizoïtie.

Certains animaux "squattent" les terriers d'autres espèces. Ce sont généralement des insectes qui profitent des abris et des restes de mammifères terricoles (on parle dans ce cas de pholéobiose ou endoécie).

Il y a aussi des microorganismes (ou de petits organismes) qui peuvent vivre à l'intérieur d'autres organismes sans le géner mais aussi sans lui apporter grand chose (on appelle cela l'inquilinisme). Le cas le plus frappant est celui d'une petite espèce de poisson vivant à l'intérieur d'une holothurie. Ces cas d'inquilinisme sont à la frontière des relations de type mutualisme ou parasitisme.

 

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