| Evolution du squelette
Le squelette qui n'en est pas unAvec les Plathelminthes
et l'apparition concomittente du mésoderme,
le squelette "en dur" n'est plus vraiment nécessaire.
C'est le parenchyme, d'orgine mésodermique, qui va
remplacer avec beaucoup plus d'efficacité le
rôle de la mésoglée.
Le tissu s'insinue entre les différents organes et
jouer le rôle de squelette
hydrostatique. La formation d'une cavité générale chez les Némathelminthes a considérablement développé l'importance du squelette pour maintenir l'intégrité de l'organisme. C'est le liquide remplissant cette cavité, le pseudocoelome, (reste du blastocoele embryonnaire) qui joue le rôle de squelette hydrostatique. Un tégument épais mais élastique permet aux fluides internes d'exercer la pression nécessaire à leur rôle de soutien. Cette disposition est améliorée chez les Annelides avec la formation du coelome, une cavité délimité par un tissu mésodermique. Le fait que ce coelome soit limité, et qu'il y ait une segmentation en plusieurs sacs coelomique augmente considérablement l'efficacité dans son rôle de soutien. Le tégument est d'ailleurs bien plus fin que chez les Némathelminthes (excepté pour les tubicoles). De plus le coelome intervient dans beaucoup d'autres fonctions de l'organisme en permettant un meilleur développement des organes, leur disposition métamérique, la formation de nouvelles structures (vaisseaux sanguins). C'est pourquoi ce dispositif anatomique a été conservé tout au long de l'évolution. |