Les Cellules

Les Végétaux

Les Animaux

Développement

Nutrition

Interactions

Le système Nerveux

le système hormonal

Le sang

Les sociétés animales

Les relations interspécifiques

 



Le sang

 

 

Composition et formation du sang

La coagulation

Les défenses immunitaires

Les Moyens de protection

Reconnaissance de Soi et du Non-Soi

Le Soi

Le Non-Soi

Les Récepteurs aux antigènes

L'immunité non spécifique

L'immunité spécifique

Dynamique de la réponse immunitaire

Les dysfonctionnements du système immunitaire

Le non-soi

Un corps étranger possède à sa surface des molécules facilement identifiables (qui induisent par leur présence une réponse immunitaire spécifique). Ce sont les antigènes. Il s'agit généralement de grosses molécules comme des protéines, des glycoprotéines, des polysaccharides, des lipides... Les molécules marqueurs du soi d'un individu sont des antigènes pour un autre individu. Mais il existe également de toutes petites molécules antigéniques, ce sont les haptènes. Elles n'induisent une réponse immunitaire que lorsqu'elles sont liées à une molécule plus grosse.
Chacun de ces antigènes est caractérisé par une ou plusieurs portions spécifiques appelés les déterminants antigénique ou épitopes.

Le nombre d'antigènes différents possible est très très important (disons plus de 1015 possibilités !). Ils peuvent être plus ou moins immunogène (la réponse de l'organisme où ils sont introduits est plus ou moins forte) et plus ou moins spécifique (cela dépendant en particulier du nombre de déterminants antigéniques).
Pour faire face aux agressions le corps (le soi) fabrique des molécules spécifiques à chaque antigène possible, les anticorps et le récepteur T, portés respectivement par les lymphocytes B et les lymphocytes T. Chacune de ces cellules ne porte qu'un seul type de récepteur. Il existe donc autant de cellules différentes qu'il y a de récepteurs aux antigènes différents ! Si les anticorps reconnaissent directement un antigène, le récepteur T a besoin que celui-ci lui soit présenté en association avec une molécule du CMH.

Il peut exister des antigènes du soi quand une cellule du soi est malade ou morte. Il s'en suit une maladie autoimmune.

 

Pour en Savoir plus

Physiologie Animale : Un vrai ouvrage scientifique en ligne ! Non terminé actuellement.

Immunologie : Un support de cours de Maîtrise.

KA : Très bien présenté et contenu varié sur la génétique et l'immunité.

suite