| Les relations interspécifiques
La protocoopérationC'est le cas quand deux espèces s'associent pour en tirer chacune un bénéfice. L'exemple le plus connu est celui du bernard l'hermitte (pagure) qui transporte sur sa coquille des anémones de mers. Ces dernières protègent et camouflent le crustacé tandis que celui-ci les fait circuler ce qui facilite la prédation (à noter que cette relation peut aboutir à une relation de type mutualisme chez certaines espèces). On peut citer aussi le cas des animaux (poissons, oiseaux) nettoyeurs qui enlévent et se nourissent des parasites trouvés sur les animaux qu'ils nettoient. Ce type d'association peut être interrompu sans dommage à tout moments. Le mutualismeC'est une relation plus poussée que
l'inquilinisme. Ici les deux espèces protagonistes
tirent avantages de la relation qui devient obligatoire. On
parle aussi de symbiose. Ainsi la flore intestinale
correspond à un ensemble de microorganismes vivant en
symbiose avec leur hôte. Tout en se nourrissant dans
un milieu agréable (chaud et stable), ils permettent
la digestion des aliments ingérés. C'est plus
particulièrement le cas chez les ruminants qui
ingérent une grande quantité de cellulose,
normalement non assimilables, dégradées par
les bactéries du tube digestif. On peut citer aussi
le cas des termites et des
flagellés qui leur permette de digérer les
fibres de bois ingérées. Les poissons
amphiprion qui vivent dans les anémones sont
immunisés contre le venin des tentacules, ils sont
protéger par l'anémone et nourissent en
échange celle-ci des proies qu'ils attrapent.
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