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Le toucher et la somesthésie

La somesthésie correspond à l'ensemble des sensations conscientes issues de la stimulation du corps. Le toucher ou sensibilité cutanée en est un élément d'importance, mais la sensibilité thermique et la douleur sont également des informations somesthésiques. On range également dans la somesthésie les propriorécepteurs (récepteurs fusauriaux, récepteur de Golgi) qui interviennent dans la motricité.

  • La sensibilité cutanée :
    • Le toucher proprement dît : La peau posséde de nombreuses terminaisons nerveuses, particulièrement au niveau de la face et des extrémités des membres, qui sont les plus sensibles. On trouve les récepteurs extéroceptifs sensibles à la pression (corpuscule de meckel et de pacini), au toucher (corpuscules de meissner que l'on trouve à la base des poils) et aux vibrations (Pacini).
      Ces récepteurs ont généralement une réponse tonique et phasique.
    • La sensibilité thermique : Les récepteurs n'ont pas encore été vraiment identifié. On pense au corpuscule de Krause pour la sensibilité au froid (de 15 à 35°C) et au corpuscule de Ruffini pour la sensibilité au chaud (de 30 à 45°C). Des nocicepteurs captent les informations douloureuses dûes au froid ou au chaud.
      La fréquence des potentiels d'action augmente avec le froid et inversement. Entre 32 et 35°C il semble ne pas y avoir de réponse du sujet (il y a neutralité thermique). De plus entre 20 et 40°C il y a adaptation des récepteurs (on s'habitue à la température) alors que pour les températures extrêmes l'excitation est permanente.
    • Des terminaisons nerveuses libres sont disséminées un peu partout. Elles transmettent les informations douloureuses.

  • La sensibilité profonde : Ce sont les récepteurs proprioceptifs situés dans l'appareil locomoteur (muscles, tendons). Il y a les récepteurs fusoriaux (dans les muscles), les récepteurs de Golgi (dans les tendons) et les récepteurs à fibres fines (type III et IV). Dans les articulations on trouve : les récepteurs de Ruffini, actifs lors d'un certain angle de l'articulation, les corpuscules de type Pacini, les récepteurs de Golgi (dans les ligaments).

Ces informations arrivent dans divers noyaux de la moelle épinière, du tronc cérébral et du cortex. Elles suivent deux voies différentes. Une rapide, par le lemniscus médian, qui les envoient au cortex. une plus lente, par la formation réticulée qui les envoient au thalamus. On peut citer ainsi les voies des cordons postérieurs (spinothalamique) et ses dérivées provenant de la moelle épinière, les nerfs craniens (V, VII, IX et X) et les afférences oculaires. Elles seront traitées dans le thalamus, le cervelet et le cortex. Une certaine somatotopie est respectée dans ces différents organes. Au niveau du cortex ce sont deux aires spécialisées les aires somesthésiques, situées au niveau de la scissure de rolando et de sylvius, qui reçoivent les afférences, ainsi d'autres zones recevant des projections somesthésiques (certaines aires associatives et motrices).La somatotopie y est bien développée.
La somesthésie n'est donc pas à rapprocher plus de la motricité involontaire que de la motricité volantaire. Elle fait le lien entre ces deux phénomènes.

 

Pour en Savoir plus

Les neurones - La cellule nerveuse et l'influx nerveux, une simple histoire de charges électriques.

REMEDE - Un regroupement d'étudiants en médecine et leurs synthèses de cours.

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