Des bactéries à l'Homme



Les grandes lignes

Premières traces de vie

Les Métazoaires

Sortie de l'eau

Animaux terrestres

Colonisation

Radiation des Vertébrés

Les Monères

Les Protistes

Les Mycètes

Les Végétaux

Les Animaux


 

 



Grandes lignes de l'évolution

 

La sortie de l'eau

Il y a 500 millions d'années, les premiers vertébrés font leur apparition. Ce sont des poissons sans mâchoires, ni nageoires paires, qui possèdent une carapace osseuse externe (tel Astrapis, un hétérostracé). Vers 430 millions d'années, certaines algues vertes se sont adaptées à la vie terrestre en raison d'un retrait des océans. De ces Algues évoluent deux groupes de Végétaux. Les Ptéridophytes, qui apparaissent seulement 10 millions d'années après les algues, sûrement car ils ont développer la lignine, une substance rigide pouvant résister aux forces de la pesanteur. Avec ces plantes apparaît le cormus. Des tissus se spécialisent et forment les vaisseaux conducteurs. La vie haploïde des Algues laisse place à un cycle de vie essentiellement diploïde. Ce sont d'abord des Végétaux composés d'une simple tige verte qui se dresse en direction de la lumière et qui se fixe au sol au moyen de pseudo-racines, puis qui, vers 350 millions d'années, s'ornent de feuilles. C'est à cette époque qu'apparaît le deuxième groupe, les Bryophytes (dont les Mousses sont les plus grandes représentantes).
Les arthropodes vont profiter de cette nouvelle source de nourriture, leur carapace abolissant leur dépendance à l'élément liquide en contrôlant les pertes en eau. Pour le problème de la respiration aérienne, on observe d'abord l'invagination du système branchial à l'intérieur de l'organisme (ce qui permet son maintien dans un parfait état d'hydratation, même sur la terre ferme). A la fin du Silurien les insectes et les myriapodes privilégient le système des trachées, plus adapté à une vie uniquement aérienne. Puis des prédateurs les suivent et un véritable réseau écologique se créé. Seuls les bords des océans et des autres étendues d'eau sont peuplés. Les déchets de tout ces organismes, mélangés aux particules minérales, forme le sol. A la fin du Cambrien, dans l'eau les premiers grands prédateurs (les céphalopodes) s'attaquent aux autres espèces (en particulier les trilobites).

A la fin de l'Ordovicien, à la suite d'une glaciation, près d'un tiers des espèces disparaît (Brachiopodes, coraux). Au Silurien les Ptéridophytes (ou Fougères) peuvent s'installer et évoluer dans le nouveau sol, riche en éléments nutritifs. Elles terminent la formation des racines et des feuilles. L'appareil vasculaire devient très développé. La feuille (ou fronde) portent les spores, on parle de feuille fertile. Les stomates font leur apparition et facilitent la régulation hydrique. On observe une tendance à la simplification du stade intermédiaire dans la reproduction (individu qui porte les organes sexuels mâle ou femelle). Insectes et Myriapodes colonisent l'ensemble des terres émergés recouvertes de végétation.
Pendant ce temps, les poissons évoluent très vite avec l'apparition des gnathostomes, poissons à mâchoires. C'est une transformation partielle du squelette soutenant les branchies qui permet la formation de la mâchoire. On distingue rapidement trois grands groupes : les chondrichtyens et les ostéichtyens ainsi que les acanthodiens (qui régressent à partir du Permien). Au Dévonien s'individualisent à partir des chondrichtyens, les placodermes et élasmobranches (ancêtres des requins), poissons cartilagineux. Les ostéichtyens (poissons osseux) donnent les actinoptérygiens et sarcoptérygiens. Les ostéichtyens dominent rapidement en raison de leur vessie natatoire qui permet un déplacement vertical de l'animal sans intervention des nageoires. Chez les sarcoptérygiens cette vessie natatoire se transforme en poumon. Ces poissons peuvent alors s'aventurer sur les plages.

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