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Comment la plante absorbe l'eau ?

Bien sûr on ne va s'intéresser ici qu'aux plantes terrestres, et plus particulièrement aux Spermaphytes. Après avoir situé où se trouve l'eau absorbable, nous verrons comment la plante fait pour l'absorber.

L'eau et le sol

La plus grande quantité d'eau absorbée provient du sol, mais il ne faut pas oublier l'eau qui est absorbée au niveau des feuilles.

Le sol est un mélange de terre minérale et de matières organiques (dont des êtres vivants). Les particules solides qui le composent déterminent sa texture (compacte ou non, poreuse ou non) et sa structure (les particules dispersées donnent un sol plus asphyxiant que des particules floculées ou regroupées). Selon les particules du sol, l'eau ne sera pas disponible de la même façon :

  • Les forces de capillarités retiennent l'eau. Ainsi si les particules du sol ne sont entourées que par une faible pellicule d'eau malgré une forte porosité, ou si les particules de sols sont trop resserrées, les forces de capillarité peuvent empêcher l'absorption.
  • Les forces osmotiques et les forces d'imbibition qui existent entre les particules en solution et l'eau peuvent également gêner l'absorption.

La nature du sol va donc influer directement sur l'absorption de l'eau par les racines. Le potentiel hydrique d'un sol correspond à l'inverse de la quantité d'énergie nécessaire pour libérer 1 gramme d'eau (pour avoir une force de d'attraction plus forte que celle du sol). Plus l'eau est riche en soluté, plus son potentiel hydrique sera négatif. Plus les particules du sol sont petites (argiles) plus la quantité d'eau d'eau retenue par capillarité est forte, et plus le potentiel hydrique est négatif. Selon leur composition, les sols retiennent plus ou moins d'eau après saturation, cela caractérise leur humidité équivalente. En fonction de ces caractéristiques, il est possible de définir la quantité d'eau au dessous de laquelle il y a flétrissement irrémédiable de la plante. C'est le point de flétrissement. Pour les sables, il se situe à environ 1 à 3 % d'eau, pour les sols argileux c'est de l'ordre de 10 à 20 % et pour les tourbes cela va à 50 % !

La notion de potentiel hydrique reste valable pour les transports cellulaires (dans ce cas il correspond à l'énergie nécessaire pour surpasser le gradient osmotique et la pression osmotique). L'eau se déplace vers le potentiel hydrique le plus négatif, sauf si une pression importante l'en empêche (par poussée ou par aspiration).

Le lessivage du sol par les eaux de pluies va entraîner la formation de couches de nature différente dans le sol, les horizons. L'horizon le plus superficiel, ou horizon A, reçoit les eaux qui vont entraîner les particules en profondeur (il s'appauvrit donc avec le temps). Ces particules s'accumulent dans l'horizon B (il tend donc à s'enrichir). Un horizon plus profond, l'horizon C, correspond à la partie dégradée de la roche mère.
Les labours permettent de faire remonter le sol de l'horizon B en surface.

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