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Reproduction et développementLa présence du mésenchyme et des cellules totipotentes que sont les amæbocytes confèrent aux éponges de grandes possibilités de multiplication asexuée par bourgeonnement. Les éponges d'eau douce sont aussi capables de produire des formes de résistances, les gemmules. Ce sont des groupements d'amæbocytes entourés par une coque composée de spicules qui permettront le passage de la mauvaise saison. Le mode de reproduction est commun à tous les
métazoaires, excepté que les Spongiaires sont
souvent hermaphrodites.
Les spermatozoïdes et les ovules proviennent de la
transformation des amæbocytes de la
mésoglée. Les gamètes mâles sont
émis dans la cavité générale
tandis que les ovules restent dans la
mésoglée. L'uf se divise, et lors de la quatrième division (il y a donc déjà 8 cellules formées), un changement dans l'axe de la division provoque la formation d'une seconde couche de 8 cellules. Les divisions continuent, et les deux couches se séparent, délimitant une cavité (ou blastocle) dans laquelle battent les flagelles des choanocytes. La couche supérieure est disjointe et délimite ainsi une sorte de bouche. C'est le stade stomatoblastula. Toujours située dans l'éponge mère, elle est entourée de cellules nourricières d'origine ectodermique qui forment la membrane placentaire. Puis il y a un effet d'inversion de surface, où la couche supérieure (futur ectoderme) se replie sur les bords puis se soudent sous la couche inférieure (futur endoderme). Les flagelles sont alors en position externe. La larve ainsi formée, ou amphiblastula, quitte l'éponge grâce à ses flagelles. Une fois fixée, la couche de choanocytes s'invagine et délimite ainsi la cavité gastrique. La larve a une organisation de type ascon. |