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Le sang

 

 

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Moyens physiologiques

  • La coagulation, si elle évite avant tout les pertes de sang, limite aussi les possibles invasions du sang par des agents extérieurs en leur bloquant le passage. Elle active également la cascade des kinines qui renforcent la réaction d'inflammation. C'est le facteur XII (qui intervient dans la coagulation) qui déclenche l'activation de ces kinines. Il permet en effet la transformation de la prèkallicréine en kallicréine. Celle-ci active le kininogène en bradykinine. Les kinines ont une action de vasodilatation, elles augmentent la perméabilité des vaisseaux, elles servent au chimiotactisme des neutrophiles et peuvent déclencher une réaction de douleur.
  • La réaction d'inflammation : Caractérisée par un gonflement, une rougeur et un échauffement (et même une douleur) d'une zone lésée ou infectée, la réaction d'inflammation permet un afflux de sang vers cette région : la pression sanguine va empécher l'entrée dans le sang des microorganismes qui auraient pu pénétrer dans les tissus. Le nombre de cellules sanguines, et de leucocytes en particulier, va logiquement augmenter. Les globules blancs vont d'ailleurs pouvoir passer dans les tissus voisins (par diapédèse) grâce à la dilatation du vaisseau qui écarte les cellules de la paroi.
    Les mastocytes présents dans le tissu lésé sont sensibilisés par certains facteurs du complément et les anticorps. Ils libèrent alors un grand nombre de substances qui vont renforcer la réaction d'inflammation :
    • l'histamine, qui stimule la vasodilatation.
    • des prostaglandines, dont la thromboxane A2. Elles renforcent la réaction d'inflammation à différents niveaux. Elles attirent aussi les globules blancs par chimiotactisme.
    • des leucotriènes. Ils amplifient la réaction inflammatoire et stimulent les contractions de muscles lisses (ce sont eux qui interviennent dans l'asthme). Comme pour les prostaglandines, ils attirent les globules blancs par chimiotactisme.
    • de la lipoxine qui inhibe l'activité des cellules NK
    • un facteur d'agrégation (le PAF) qui active également la vasodilatation. Ce facteur possède aussi une activité autocrine sur les mastocytes en renforçant leur secrétions.

    Les polynucléaires basophiles qui arrivent, attirés par chimiotactisme, vont jouer le même rôle que les mastocytes et donc amplifier la réaction d'inflammation. Les neutrophiles vont eux avoir une activité de phagocytose. Ils produisent aussi un leucotriène (le LTB4) qui a un effet autocrine en stimulant leur activité et en attirant encore plus de neutrophiles.
    L'activité cellulaire intense dans la zone inflammée, mais surtout l'interleukine 1 libérée par les macrophages, provoque un réchauffement local. L'IL-1 va également agir au niveau des centres thermorégulateurs de l'hypothalamus. La fièvre qui s'ensuit renforce l'activité des phagocytes et limite la croissance bactérienne.

 

Pour en Savoir plus

Physiologie Animale : Un vrai ouvrage scientifique en ligne ! Non terminé actuellement.

Immunologie : Un support de cours de Maîtrise.

KA : Très bien présenté et contenu varié sur la génétique et l'immunité.

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